Centre psychothérapique de l'Ain - Bourg-en-Bresse

Kathy H.

Hospitalisation d'urgence en octobre/novembre 2024 dans le nouveau service des Allymes (un second passage après 24 ans). Excellent accueil, locaux propres et chaleureux. Le personnel s'est montré bienveillant, très réactif, à l'écoute malgré un travail difficile. Heureusement que cette structure existe.

Andréa P.

À toutes les victimes du Centre Psychothérapique de l'Ain, à Mme Adeline Hazan qui leur a rendu toute la dignité et le respect auxquels tout un chacun a droit, à ma mère, pour elles :

Je porte, je porte, la clef de Saint-Georges, maman n'est plus derrière la porte, mais j'apporte, j'apporte, aujourd'hui encore, la clef de Saint-Georges,

Maman elle n'y est pas morte, elle vit encore, au moins dans son corps, au moins dans mon cœur, et bien loin de toutes ses horreurs,

Et j'escorte, j'escorte maintenant la malade de Saint-Georges, car elle a gardé dans sa gorge, un mal si profond qui la plonge, dedans un délire qui la ronge,

Et je songe, je songe, qu'il ne faut pas jeter l'éponge, pour toutes celles et ceux qui comme elle, ont été enfermés des jours et des jours sans écoute,

Sans toilettes ni robinet au Centre Psychothérapique de l'Ain, avec une heure de liberté divisée par quatre sur la journée dans un petit parc fermé,

Je porte, je porte aujourd'hui encore un peu de vos douleurs sur mes épaules, à votre peine, j'apporte, j'apporte, un peu d'espoir comme remède,

J'ajoute, j'ajoute que jamais tant que je vivrai, je ne pourrai les oublier, vos âmes et vos cris endoloris derrière ces murs, ils me sont parvenus, depuis ils ne sont pas restés impunis,

Parce que je porte, je porte, aujourd'hui encore dans ma mémoire encore dans mon cœur, comme dans ma poche, la clef de Saint-Georges qui m'a tant manqué pour vous en libérer...

Parce-que Haldol, Rispéridone, Abilify, Clozapine, et tous leurs copains copines qui vous les ont prescrits, n'ont jamais été de vos amis, n'ont jamais su-p-porter, soutenir votre parole,

Pour cela je porte, je porterai toujours, la clef de Saint-Georges... Parce que comme le chante si bien Bourvil, oui, on peut vivre "sans richesse, sans gloire", sans même toute sa tête, mais pas sans tendresse!

*St Georges, autre nom donné à l'hôpital psychiatrique de l'Ain auquel il a été fait un grand nombre de recommandations après un rapport de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté Madame Hazan, pour les faits les plus graves de violations des droits fondamentaux.

N'oublions pas, jamais, afin que jamais plus cela ne puisse se reproduire.

Ps: Docteur O**l, si toutefois vous lisez ceci un jour, sachez qu'aujourd'hui maman est rentrée à la maison et que ce n'est pas grâce à vous !
Parce que si nous vous avions écouté elle croupirait aujourd'hui encore, et depuis longtemps, dans un foyer fourre-tout pour malades psychiques au fin fond du Rhône au sein duquel la directrice, et cela aussi a été prouvé, aimait à piquer dans la caisse ! Heureusement il existe encore des psychiatres qui travaillent avec leurs patients et non seulement avec la chimie, malgré "une psychose résistante à tous traitements", de ceux-là ont cru en elle, assez pour la ramener chez elle depuis maintenant bientôt 5 ans, merci à eux, pas à vous.

Signé : la gamine à qui vous n'avez jamais voulu dire la vérité sur la pathologie de sa maman sous couvert du secret médical, sinon qu'à ses 22 ans, avec ce ton aussi laconique que lapidaire qui semble être au reflet du peu d'empathie qui vous caractérise. Cela a causé bien des dommages chez moi, dans ma famille, pour l'enfant que j'ai été, et vous le saviez très bien puisque vous vous plaisiez tant à dire au téléphone que c'était VOUS le spécialiste. Rassurez-vous, certains sont réversibles d'après vos confrères, pas comme VOTRE rigidité scientifique qui a causé bien des dégâts chez ma mère. Pour autant Monsieur, je ne vous souhaite jamais d'avoir à subir les effets secondaires d'injections de Risperdal, ni de mal. Cependant, dorénavant, pensez à écouter l'autre avant de vous contenter de prescrire, cela prend plus de temps certes, mais il faut croire que ça fonctionne, pour la psychose de ma mère ça a fonctionné, pour d'autres aussi, il suffit simplement de s'investir autrement que pour l'argent ou le titre, être patient, oui, oui, patient, rien qu'un peu, se mettre à la place de l'autre, croyez-moi, cela ne vous rendra pas malade pour autant, enfin, je crois.
Bien à vous

Sandrine M.

Je suppose que mon avis sera supprimé comme beaucoup d'autres et
Si j'avais lu ce qui reste d'avis avant , j'aurais refusé que l'un de mes proches soit dans vos services car Il en est ressorti en FUYANT et
tromatisé alors qu'il voulait ce faire soigner de son plein grès depuis le début.
Pas de contacte ni de renseignements avec le médecin les 5 premiers jours afin de l'entourer de notre côté et de trouver des solutions mais par contre une rapidité exemplaire pour vous passer la cadre du service afin d'exprimer votre mécontentemant tout ça pour vous dire que c'est le système français et que votre proche est malade comme les autres dans le service .
Moi je suis persuadée qu'il y a plusieurs degrés de maladie d'où l'USEO et vous devriez en tenir compte et conseillez à certains patients de partir en clinique privé suivant son niveau de maladie ou bien créer un autre service plus calme pour les patients moins touchés .
Les patients et la famille en ressortirait plus fort et surtout moins tromatisé et ne me conseillez pas d'écrire à la direction car c'est déjà fait par bien d'autres gents et rien à changé hélas.

Alain C.

Très bon accueil au CMP de Bourg en Bresse. Nous avons été dirigé auprès de l'unité USEO du CPA. Une équipe médicale au top ! Les compétences, le sourire, très bon accompagnement. Nous remercions sincèrement toutes ces personnes. Le bâtiment est neuf, propre, calme (petite structure) les repas servis sont très bons et copieux.

r

En visite a l'oasis il se passe des choses horribles ils ont un punching-ball pour se défouler un bruit insoutenable pour des patients qui ont besoin de calme et de repos c'est pas le coin idéal j'ai vu des patients tomber par terre je l'ai signalé aux infirmières leurs comportement était lamentable c'est normal on a l'habitude. Il n'y a pas de sélection il y a toutes sortes de pathologie l'oasis n'est pas fait pour accepter des petites pathologie de court terme. Bâtiment vetus sale mal entretenu une honte.

Adan S.

Je vous invite tous à lire Esperanza de Rémi Jorge Adan Saunier aux Editions Vérone. La plus grande faute du centre psychothérapique de l'Ain.

Stephanie R. O.

A l'unite USEO je ne peux que dire MERCI. Des equipes medicales formidables, toujours a l'ecoute, pretes a vous accompagner dans vos besoins et dans vos choix. Les equipes en charge de l'entretien sont toutes aussi merveilleuses. En toute sincerite vous m'avez fait avancer. Le chemin vers la guerison est encore long mais quel privilege d'etre passee par chez vous. Merci pour tout. Il est tres regrettable de constater que la note attribuee est largement en dessous de la qualite des prestations offertes par le CPA.

Corinne B.

Lorsque j'allais voir ma mère,
Elle était toujours attachée, souvent par 5 points de contention...
Elle portait un pyjama bleu pour l'empecher d'enlever sa couche et contenir encore plus ses mouvements.
Lorsqu'elle n'était pas attachée, sa porte de chambre était fermée à clefs. Ses placards aussi et parfois sa salle de bains et wc.

A mon arrivée, elle était changée, détachée, nous allions alors faire un tour au parc, à la cafétéria ou en voiture sur l'extérieur puis qd je la ramenais et repartais, elle était de nouveau rattachée...

Sa porte de sa chambre était fermée à clef, aucunes sonnette à portée de main alors elle criait très souvent : ''madame, madame'....
'
Elle avait besoin de boire beaucoup car elle avait une insuffisance rénale causée par les ttt neuroleptiques qu'elle avait pris toute sa vie.
Durant son hospitalisations au CPA, elle a été emmené 3 fois sur l'hopital de Fleyriat pour déshydratation sévère.
3 hospitalisations sur l'hôpital géneral de Fleyriat pour déshydratations...je le répète car je n'arrive toujours pas à comprendre cet état de fait.
Les médecin de Fleyriat se sont interrogés... Aller voir les dossiers Mr le directeur , ma maman s'appelait Mme BARBIER Olga Jeanine, ici, la pillule ne passe toujours pas.
Beaucoup d'aberrations et de PEC incohérentes.
Une fois, c'est sur l'unité même, qu'elle a été perfusé et réhydraté, peut être ne voulait-il pas l'envoyer une 4eme fois sur Fleyriat ?

Lorsqu'elle a rechuté de sa maladie psy, elle a touché le chaos, dans ses ténèbres, ma mère y est rester beaucoup trop longtemps, la terreur qu'elle y vivait je ne la souhaite a personne.

Des erreurs ont été commises.
Notamment la toute première qui a signé un non retour dans la realité et une souffrance psychique incommensurable.

Le médecin généraliste (alors que je pensais qu'il était psychiatre) a pris la décision. à son admission sur l'unité d'Ambérieu, d'arrêter tout traitement , de faire une fenêtre médicamenteuse. Cette ouverture au néant a été la signature d'un non retour à la réalité durant plusieurs mois.
1 mois après son admission elle était transféré a Fleyriat pour déshydratation sévère.

Elle pouvait passer plusieurs nuits entière d'affilé à ne pas dormir, à délirer, être en enfer.

Ma maman à énormément souffert et nous aussi.

Merci Adeline d'être passé et d'avoir contrôlé ses lieux.

Mr le directeur , j'ai essayé de vous écrire à l'adresse que vous m'avez indiqué ci dessous, je n'y suis pas arrivé

Ce témoignage pour que la vérité se lise.

Pour ma maman hospitalisée en 2014/2015.
Rapport accablant sur le centre en 2016